côté littérature: court extrait d'une expérience intemporelle

Flaubert - Madame Bovary:
"Tout le monde était tondu à neuf, les oreilles s'écartaient des têtes, on était rasé de près ; quelques-uns même, qui s'étaient levés dès avant l'aube, n'ayant pas vu clair à se faire la barbe, avaient des balafres en diagonale sous le nez, ou, le long des mâchoires, des pelures d'épiderme larges comme des écus de trois francs et qu'avait enflammées le grand air pendant la route, ce qui marbrait un peu de plaques roses toutes ces grosses faces blanches épanouies."

La référence aux "pelures d'épiderme larges comme des écus de trois francs" m'a fait sourire; c'est ce qui arrive quand on veux peaufiner alors quand au moins l'un des trois critères (peau, mousse, lame) n'est pas ok, et qu'on s'acharne.
"et qu'avait enflammées le grand air...", une des raisons qui m'incite à préférer le rasage du soir.

on revisite les classique

Ben, sans être un grand lecteur, ma préférence va aux classiques. Je suis toujours déçu par les contemporains qui ne m'apportent rien (mes deux derniers étaient 2084 de Sansal, franchement indigeste tellement l'écriture est sèche et l'histoire superficielle, et le dernier en date "une longue impatience" de G. Josse, une écriture plus agréable mais sans plus, c'est surtout l'histoire qui est ridicule).

Il faut lire Bobin.

Bof, ça me dit trop rien...

Je parlais de Christian Bobin: la part manquante, Geai, Le très-bas, La plus que vive...

Entre poésie et spiritualité.

Je plussoie pour Christian Bobin!