Je pense que c'est un peu partout pareil. L'idée du "un rasoir personnel pour tout le monde" c'est très Fordisme. Et donc ça va avec Gilette.
Je viens de faire un peu d'histoire vite fait et oui, visiblement a NY en 1900 le rasage c'était 50% des revenus des coiffeurs, en 1940 c'était plus que 10%, et ça coïncide avec l'arrivée des jetables.
Sans la foule d'informations que nous donne internet, utiliser un CC est une vraie science dont peu avaient le secret. Ou simplement le temps.
Les plus riches pouvaient se payer des paires, nécessaires, semainiers, mais autrement c'étaient des outils excessivement chers et durables, de ceux qu'on se transmettait
Donc en dehors des grandes villes où se concentrait la bourgeoisie, trouver des beaux rasoirs (par opposition au simple outil) n'est pas évident.
S'ils étaient moins fragiles je pense qu'on trouverait beaucoup plus d'evides que de wedges en fait. L'évide, c'était la forme industrielle qu'on recherchait avec le frameback et ça rendait le rasoir plus facile a produire et donc plus accessible.
Mais le ticket d'entrée était plus élevé que le jetable (surtout que le rasoir lui même ne coûtait rien), tant par le prix que par la technique demandée (et c'est pas "estropié de guerre"-friendly).
L'équivalent de nos jours c'est que de moins en moins de gens achètent une voiture et l'entretiennent a leurs frais. On préfère une LOA ou une LLD service inclus.
Edit: la en l'occurrence je pense que c'est une ancienne rotation. Un gars qui s'y connaissait et qui se rasait a l'Arko. Tu parles d'un savon a l'odeur tenace
Sujet: Brocante professionnelle dans le patelin vous avez dit ? 
Dim 5 Mai 2024 - 10:00
